Suivre les traces (partie 1)
Alors que vous marchiez dans ce petit monde étrange, vous remarquez au sol deux traces étranges. Vous, vous en approchez pour mieux les observer.
Au début les gènes d'animaux entraînaient des malformations et même la mort des cobayes, jusqu'au jour où l'un des scientifiques, le professeur Kasserman parvint à combiner des gènes de tigres à une cellule embryonnaire humaine. Il créa le premier être génétiquement modifié, alias EGM. L'enfant qui fut mis au monde par une mère porteuse avait tout d'un enfant normal hormis des rayures noires sur le visage comme les stigmates de la chose qu'il avait en lui. Mais rien ne permettait de deviner l'incroyable faculté dont il était doté. Cependant à l'âge d'un an, avec les premières frustrations, apparut la bête. Il devenait tigre et perdait toute son humanité. D'autres comme lui furent créés, par centaines, enfermés dans des cages sans voir la lumière du jour car totalement incontrôlables d'après la majorité des chercheurs. Il fut alors décidé de les détruire pour faire de la place à une nouvelle génération plus performante et soumise à leurs créateurs. Mais le professeur Kasserman n'était pas prêt à accepter la mort de son enfant-tigre.
« Voilà j'y suis ! »
La veille Fugy était arrivé aux portes de la ville, mais celles-ci étant fermées, il dut passer la nuit à la belle étoile. C'était un jeune homme brun aux yeux bleus, au charme insolent, qui se dissimulait sous un long manteau et des lunettes de soleil, ce qui, il le savait, lui donnait un côté mystérieux.
« Eh bien en voilà une sacrée ville je ne regrette pas d'être venu ! »
La ville aux murs blancs et aux jardinières colorées inspirait le calme et la tranquillité en même temps que la puissance et la richesse.
« Bon, ce n'est pas tout ça mais il va me falloir une chambre si je veux être tranquille, et si tout se passe comme je le souhaite, il vaudrait mieux que j'en prévois une grande ! »
Tout en réfléchissant il regardait les impressionnants immeubles tant et si bien qu'il ne vit pas le poteau vers lequel il se dirigeait :
– Aie ! C'est pas vrai je suis à peine arrivé ici que je me fais déjà une bosse, ça commence bien !
A suivre…
